Par rédacteur en chef Fathi Ibrahim Bayoud; Traduction par Arslen Abouda
(Zaman Al Wasl- Exclusif)- Voici la mort toute nue ...voici la barbarie dans toute son horreur... voici des visages à découvert...voici les rires jaunes et noirs tous nus...voici dévoilées les mains de ceux qui avaient pour tache de dissimuler le crime...elles ne sont couvertes que de gants en vulgaire plastique.
Voici un syrien... à son côté, un autre syrien; mais la similitude s'arrête là; car, le premier est un syrien au visage tuméfié, au ventre creux, aux membres et au corps efflanqué, tandis que le second a la chevelure noire et brillante, et les joues rondes. Il se tient debout avec assurance et gaieté, arborant un large sourire, mille fois plus destructeur qu'une bombe nucléaire ou un gaz toxique.
Là, un autre syrien, "victime" d'une agression et ayant pour récompense, l'heur de voir son "agresseur", mort de la manière la plus atroce. Il est sûr d'échapper à toute punition ici-bas. Voici, à son côté, l’image d'un autre syrien, mort par strangulation et mutilé. Celui-là, sa récompense sera de finir dans un sac en plastique, jeté dans un charnier collectif, en un endroit inconnu. Un dossier qui rebondira d'une organisation des droits de l'Homme à une autre, partout dans le monde, avant de pourrir dans les archives;
Cinq nouvelles images exclusives publiées par "Zaman El Wasl" et résumant, dans une certaines mesure, les 55 mille photographies exfiltrées par le soldat inconnu et non moins célèbre, le fameux "César", ce syrien qui a vécu les plus grande aventure qu'un citoyen ait pu connaître, sous le régime des Assad, père et fils.
Cinq nouvelles images dans lesquelles l'inédit est que l'on y peut voir les visages des victimes tout autant que ceux de certaines personnes impliquées dans le dossier des tortues; ceux-là mêmes qui ont pour mission de mettre la dernière touche à des scènes de mort interminables, commises dans les geôles syriennes, avant d'en entamer d'autres, afin que la "ligne de production" de la mort, continue de tourner dans les camps de détention syriens.

Cinq nouvelles images qui nous ont été confiées par "l'entourage du César", pour nous faire parvenir un message muet de réprimande et de souffrance du "César de Syrie", qui voit le fruit de sa périlleuse aventure, moisir dans les tiroirs, tandis que les cris silencieux des victimes et leurs regards le poursuivent partout, dans son sommeil, comme dans son éveil, , lui demandant sans arrêt de leur rendre compte de la mission de confiance qu'il n'a pas pu accomplir et du message qu'elles lui avaient confié et qui n'est pas parvenu à destination.
L'opposition n'a rien suivi et les médias révolutionnaires n'ont eu aucune réaction...tandis que le régime syrien continue, plus que jamais auparavant, à se délecter de la torture et de la mort; dès lors qu'il ne craint plus aucune révélation "scandaleuse", ni aucune condamnation ou poursuite; le monde s'étant noyé dans le flot de ce grand mensonge qui a pour nom: "la guerre civile syrienne", en prétendant que cette guerre met aux prises deux parties égales, voire équilibrées, pratiquant, l'une comme l'autre, violations et atrocités.
La plupart des images dévoilées par le "César" sont celles de cadavres filmés dans les locaux des services sécuritaires de Damas, tout particulièrement à la faveur de la décision de la magistrature militaire, non seulement de ne pas enregistrer les noms des victimes, le nombre de celles-ci ne cessant d'augmenter, mais aussi de se limiter à numéroter les cadavres. L'on a donc, pu voir un cadavre portant le numéro 200, un autre portant le numéro 201, ainsi de suite. Autrement dit, les camps de détention syriens sont devenus comme autant d'"usines de la mort", numérotant en série leurs "produits", avant de les entasser quelque part, dans l'enceinte du camp où ils sont morts de faim ou sous la torture, ou encore dans les locaux de la justice militaire, pour ensuite les glisser dans des sacs en plastique et les transporter ailleurs, à l'hôpital militaire -- ce qui est rare--- ou vers des charniers collectifs, voire vers des fours crématoires où n'importe où ailleurs, dans des endroits inconnus.
Au total, le "César" a
exfiltré près de 50 mille images de 16 mille personnes mortes sous la torture
ou d'inanition, ou les deux à la fois.
( Click Here to view more photos of mass torture)
#SyriaMassTorture #ٍAssadHolocaust



Comments About This Article
Please fill the fields below.