(Zaman Al Wasl)- La Parente des deux victimes de torture Syro-Français Mazen Dabbagh, un conseiller pédagogique à l’école française de Damas et son fils Patrick Abd Al Kadir, a révélé des détails sur la tragédie de ces deux victimes avec les bourreaux du régime. La tragédie ne se limitait pas à la liquidation de ces deux détenus mais aussi la prise de leur maison Dabbagh Par l'un des officiers du régime les plus brutaux.
Dr Hanane Dabbagh a informé Zaman Al Wasl sur les circonstances de l’arrestation du père, qui était considéré l’une des plus brillantes des icones académiques en Syrie et de son fils qui était étudient en deuxième année Psychologie à l’université de Damas. Le fils a été trainé en prison avant son père et a été torturé devant ses propres yeux.
Au début de son discours, Dr Dabbagh a noté que la victime et son fils sont des citoyens français. La mère du défunt Mazen, qui s’appelle Christian Martell est d’origine française, son père Dr Saleh Dabbagh est par contre syrien. Il a occupé des postes importantes dans l’état syrien et a travaillé à L’université Arabe. Ces deux parents ont élevé 5 enfants, qui ont grandi pour devenir tous brillants dans leurs domaines pratiques. Le plus jeune d’entres eux était Dr Mazen qui est né en 1959.
Dabbagh continue a raconté L’histoire du jeune Patrick qui a été d’abord arrêté par l’intelligence aérienne sous prétexte d’avoir trouvé sur son téléphone portable un appel vers un jeune homme résidant à Gauta, Damas. Le lendemain, les forces de l’air sont également venues pour emmener son père à leur fief le plus dangereux à l'aéroport de Mezze pour soi disant discuter.
Contrairement à ce qui a été prouvé par le système dans les documents du décès accordés a la famille des victimes, Dabbagh a révélé que Mazen est mort avant son fils. Incapable de témoigner la torture de son fils, le jeune universitaire, par la mains des plus impitoyables des monstres, le père est mort de chagrin.
Pendant leur détention, qui a duré 5 ans (entre l’automne de 2013 et l’été de 2018) les partisans du régime ont joué leur rôle habituel et sale qui consiste à faire chanter les familles des victimes, et leur faire des tours psychologiques. L’un d’eux a demandé qu’on lui donne 30 milles dollars pour les informer sur le destin des victimes.
Le régime ne se limitait pas à ça, mais a aussi osé traverser les frontières vers la France elle-même, défiant les autorités française. Un dimanche, L’un des courtiers du régime a contacté le frère du Dr Mazen et lui a dit que l’un des officier de l’ordre a Paris peut libérer Mazen et son fils pour un montant de 60 milles dollars.
La famille de ces deux victimes a déclaré l’incident de chantage aux autorités françaises, qui avaient enquêté avec le courtier du régime et qui avaient ensuite ajouté les déclarations de ce courtier au dossier privé de Mazen et Patrick. Ce dossier a été adopté et soutenu par la fédération internationale des droits de l’homme.
Dr Dabbagh a déclaré que la tragédie de son proche et sa famille ne s’arrêtait pas la ; comme après avoir tué ces deux citoyens syro-français, au Service des enquêtes aériennes, dirigé par le général de brigade Abdel Salam Mahmoud, l’intelligence du régime a saisi deux étages du bâtiment de la famille Dabbagh, situé dans les rues les plus célèbres du quartier de Mazza, près de la maison du "Premier ministre".
Pour que les chapitres criminels du régime, qui dépasse l’affreuseté des gangs, soient complets, Le brigadier Abdel Salam Mahmoud s'est précipité pour vivre dans la maison saisie mais la famille Dabbagh avait la chance de pouvoir garder les deux autres étages (le bâtiment se compose de 4 étages) puisqu’ils sont occupés par l'ambassade chypriote et ils ont pu les sauver de la confiscation du régime.
Dr Dabbagh raconte aussi les détails de l’expulsion de la femme et la fille de la victime Mazen de leur habitat par l’intelligence du régime à l’été 2016. Elle raconte comment les agents du renseignement ont apporté une feuille formelle et vide de toute légitimité, qu’ils ont accrochée à la porte pour légitimer le fait de les ordonner de quitter la maison. Ils ne leur ont même pas accordé le temps de prendre leurs affaires personnelles.
Quelque temps après, il s’est révélé que le voleur de la maison, reconnu comme Abdel Salam Mahmoud est en fait le premier suspect impliqué dans le meurtre de Mazen et son jeune fils. Il s’est avéré après que ces victimes ont été arrêtées et puis torturées par ses hommes et ses subordonnés.
En attendant, le "ministère de la réconciliation" dirigé par "Ali Haider" essaye de compléter la scène théâtrale construite par le régime en se forçant à paraître coopératif et soucieux de la vie du prestigieux universitaire Mazen et de son jeune fils.
Dr Dabbagh affirme qu’elle a essayé de contacter le ministère de la réconciliation plusieurs fois et qu’elle avait écrit une lettre qu’elle avait faxée en espérant entendre même la moindre information sur le sort de ces proches Mazen et son fils. La réponse du ministère, comme le sont toutes les réponses les institutions du système, était futile et faussement prometteuse. Ces fausses promesses sont l'une des méthodes du système qui sert à la répartition des rôles, et a "saupoudrez du sucre" sur la mort noire dans ses camps de détention.
Le discours que retient le journal « zaman al wasl » est rédigé par dabbagh en automne 2017, avant même que le meurtre du Mezen et son fils soit révélé officiellement par le régime. La famille attendait des nouvelles ou des indices qui pourraient être émis par le régime à travers ses médias. A une occasion, "Ali Haider" est apparu sur l’écran du régime pour délivrer un discours éloquent. Au cours de l'entretien, un numéro a été présenté au ministère de la "réconciliation" par fax. Dr Dabbagh, a essayé de tenir la pointe de ce fil, quoique ce fils fût plus faible et plus futile qu'une maison d'araignée.
Dabbagh a parlé avec brulure et douleur sur l’état de la dame française âgée « christine martil » qui n’arrête pas de s’interroger sur l’état de son fils Mazen ainsi que son petit-fils « Patric sans qu’elle soit au courant de leur destin tragique (personne ne peut lui révéler de crainte qu’elle soit attristée). C’est Une femme qui a aimé la Syrie et son peuple, a vécu à Damas pendant près de 40 ans et a établi des relations positives avec son entourage .Elle répète toujours son désir de passer le reste de sa vie en Syrie, car ses gens sont bons et ont des liens chaleureux, elle a même exprimé son envie d’être enterrée dans le sol syrien.
Mais le choix fou de la guerre de Bashar contre la Syrie a poussé ses fils de lui faire sortir du pays presque un an avant l'arrestation de leur frère Mazen et de son fils, craignant pour la sécurité de leur mère. Par contre, Mazen a choisi de rester sur les terres syriennes. C’est un comportement qui ne peut être expliqué que par son attachement affectif au "Sham".
"Dabbagh" se rappelle d’un paradoxe très douloureux, le régime accuse ceux qui quittent la Syrie et échappent à ses punitions et crimes, de manque de loyauté et de manque de nationalisme. En même temps ceux qui aiment la Syrie, se trouvent en proie à la poursuite, à l'étouffement et même à la mort, y compris Mazen, que peu de gens connaissent combien il se soucie de son pays.
Al-Dabbagh explique en soulignant que Mazen, contrairement à ses frères, n'a pas accepté de poursuivre ses études universitaires (après des études secondaires) en France, malgré l'insistance de sa mère et ses tentatives répétées. Dès qu'elle l'aurait envoyé à Paris, il reviendrait rapidement à Damas, comme un oiseau dont le bonheur ne lui est connu que dans son nid. Cet aspect émotionnel spécial distinguait la personnalité de la victime, mais malheureusement, il a payé la facture de son patriotisme de manière exorbitante par un système qui ne reconnaissait aucune émotion, aucune valeur, aucune morale, aucun intérêt pour tout ce qui concernait l'humanité.
"Dabbagh" a révélé certains aspects cachés dans la personnalité du défunt Mazen, notamment sa tendance à la simplicité et à l’austérité, qui a soulevé beaucoup de questionnement autour de lui, surtout qu’il avait assez d'argent pour mener une vie de lux et d’extravagance.
Ces aspects nobles et cachés de la personnalité de Mazen se révélaient par coïncidence, il est devenu alors clair pour Dr Dabbagh que cette personne était altruiste et aimait faire le bien. Un jour, Dr Dabbagh a rencontré quelqu'un qui lui a dit avec gratitude ce que le Dr Mazen avait fait pour lui ; il l'a adopté puisqu'il était un jeune orphelin et assuré sa vie ainsi que les frais de son mariage.
En plus de son amour pour la charité, Mazen était un homme de principe et n’acceptait pas être complice avec l’injustice. Sa position sur ce qui se passait en Syrie et sur les crimes commis par le régime était claire à son entourage, pour tous ceux qui étaient avec lui à l'école française de Damas, les professeurs, le personnel et les étudiants etc.
Les étudiants de Mazen ont été profondément touchés par la nouvelle de sa torture et sa mort. Ils ne pouvaient pas exprimer la sincère tristesse qu’ils sentaient vers la nouvelle de la mort d’un homme qui a aidé à construire leur avenir jusqu’aux plus hauts niveaux (des étudiants de Mazen travaillent actuellement dans le corps diplomatique français).
Dr Dabbagh a confirmé qu’il n y avait plus de nouvelles sur Mazen depuis son arrestation en 2013 et que tout ce qu’elle savait sur lui était seulement le témoignage d’un détenu qui été arrêté avec lui et qui s’est fait plus tard libéré. Dans son témoignage, le détenu a dit que le prestigieux universitaire Mazen criait pour qu’on lui fasse sortir de la cellule bourrée de détenus ; une cellule ou il est pratiquement impossible pour un jeune homme en pleine santé de respirer normalement, que dire alors pour un homme de soixante ans souffrant de l’hypertension. La cellule fut un enfer pour lui. Entouré par des criminels, il est tombé dans les griffes de la pire des espèces humaines.
Dabbagh a salué les efforts des autorités françaises ainsi que les organisations concernés notamment « la fédération internationale des droits de l’homme », pour leurs insistance a bien suivre le dossier de ces deux victimes et pour leur continuation à poursuivre les enquêtes pour identifier et poursuivre ceux qui sont responsables du crime.
Le témoignage du Dr Dabbagh attire notre attention, encore une fois, sur la criminalité du régime de Bachar al-Assad, et plus particulièrement le renseignement aérien et surtout le général de brigade Abdel Salam Mahmoud qui est directement impliqué dans la détention et la torture des deux victimes syro-français, "Mazen al-Dabbagh" et son fils, "Patrick Abdelkader Dabbagh" (qui est un nom composé)
Qui est ce alors ce Abdel Salam Mahmoud ?
Le général de brigade Abdel Salam Mahmoud est l'un des plus importants agents du renseignement syrien, sur lequel compte Bashar pour installer l’ordre a travers la répression et le crime. Mahmoud pratique cette corruption d'abord par le biais de son poste de chef de la Direction des enquêtes sur le renseignement aérien (basé à l'aéroport de Mezze), et puis, a travers ses pouvoirs presque absolus et qui dépassent même son poste. Ce qui lui permet de manipuler le destin et la vie des gens et de leur argent, tel un directeur de casino qui parie avec de l’argent qui ne lui appartient pas.
Zaman al-Wasl était le seul journal a pouvoir révéler les données de Mahmoud, expliquant que son nom complet était Abdel Salam Mahmood bin Fajr et Shahazanan, né en 1959 à Al-Fawah.
La base de données officielle que possède notre journal, explique que le titre de "Mahmoud" est "Brigadier General", ce qui signifie que ce criminel impliqué dans la violation des droits de dizaines de milliers de personnes syriennes détient un diplôme en "Droits"
"Abdel Salam Mahmoud" figurait dans une liste de sanctions émise par l'Union européenne et une autre par le Royaume-Uni, en étant le chef de la branche de renseignement aérien de Damas, située dans la région de Bab Touma.
À l'automne 2016, lors d'une réunion du Conseil de sécurité, le délégué de Washington a cité explicitement les noms de huit officiers bien reconnus du régime, affirmant qu'ils sont : « des criminels de guerre qui vont vers le même sort que celui de leurs ancêtres déshonorés ». Parmi eux se trouvait le brigadier-général Abdel Salam Mahmoud.
Sous la direction de Mahmoud et sous l’emprise de ses ordres, un grand nombre de Syriens ont été arrêtés, torturés et tués, y compris les victimes du massacre de Saïda (avril 2011), tuant des centaines de personnes, dont Hamza al-Khatib. Le corps de Hamza a été froidement remis à sa famille après avoir été tué sous la torture.
La structure de la direction des enquêtes, dirigée par Mahmoud, révèle les officiers supérieurs les plus importants qui gèrent cette section épouvantable, dirigée par le général de brigade Nazih Melhem, le général de brigade Salem Dagestani, chef du département des enquêtes de sécurité, ensuite, le major Suhail Zemmam, Tareq Sulaiman et le capitaine Basem Ali ; ces hommes proviennent d’un seul secte à l'exception de "Mahmoud" qui est considéré chiite et Et "Dagestani"qui est sunnite. :
Au cours de sa recherche continue de nouvelles informations sur ce dangereux criminel, notre journal a fait un progrès important a cet égard en rencontrant Le général de brigade Abdel Salam Mahmoud lui-même en face à face dans son bureau à l'aéroport d'Al-Mezzeh, pendant près de deux heures.
Mahmoud a demandé qu’on lui envoie un représentant pour faciliter la tache de l’investigation. Notre représentant a été emmené a son bureau ou il a trouvé a trouvé un homme de 185 cm de long, à la peau blanche, les cheveux grisonnants.
Notre source a souligné que "Mahmoud", qui est difficile à obtenir une image personnelle de lui, ressemble beaucoup au visage de l'acteur syrien "Khalil Haddad", décédé il y a deux ans, cela en termes d’apparence, mais en termes d’esprit son visage déborde d’expressions de haine et de pessimisme.
La source privée a déclaré que Mahmoud a essayé de garder son calme tout le long de l’interrogation, mais dès que notre représentant a quitté le bureau, une série d’insultes et de blasphèmes contre le ciel et le divin été dirigée vers ses officiers. La raison de sa rage été que malgré qu’il se considéré comme un enquêteur doué, il n’a pas pu obtenir d’informations utiles de la part de la source au sujet du problème auquel il a été appelé.
La source a souligné que "Mahmoud", comme beaucoup des officiers du renseignement Assad, n’a pas la ruse et la sagesse censées se trouver chez un enquêteur, enore moins chez un Chef de la Section des enquêtes. Mahmoud, comme d’autres officiers du renseignement, n’est qu’un homme qui s’exprime avec une voix d’intimidation, de torture et d’intimidation, qu’il peut mener à bien sans être blâmé, grâce à la politique de facto imposée par le régime Assad depuis des décennies, et même par les "lois" adoptées par le régime, qui étaient écrites rien que pour protéger les criminels.
La source a révélé la convoitise de Mahmoud et ses efforts continus à saisir les maisons des syriens, y compris la prise de contrôle de la maison d'un des déplacés qui est située dans l'une des zones les plus riches de la capitale syrienne. La valeur estimée de la maison saisie est de centaines de millions (remarque: la maison ici est une maison autre que la maison de la famille Dabbagh)
Dès qu'il a pris possession de la maison, Mahmoud a semé la terreur dans l'immeuble et ses habitants en leur
imposant des lois ; Par exemple en les empêchant de sortir de chez eux quand il sortait, et en interdisant l'utilisation de l'ascenseur lorsqu'il l'utilisait, il a aussi interdit a quiconque de frapper à sa porte ou de s’approcher de lui.
Zaman Al Wasl- Ethar Abdul Haq
Comments About This Article
Please fill the fields below.